Rencontre : " Travailler dans l'associatif, à vos risques et plaisirs ! "

La rencontre à la Maison des Sciences de l'Homme en Bretagne a réuni Véronique Daubas-Letourneux et Simon Cottin-Marx. En croisant leurs travaux respectifs en sociologie, ils discutent des risques et bénéfices liés à l’emploi et au bénévolat dans les structures associatives.

Enregistrement de la rencontre :

 

Invités :

 

Véronique Daubas-Letourneux est professeure à l’École des hautes études en santé publique (EHESP) où elle est directrice du département « sciences humaines et sociales ». Sociologue, elle est chercheuse au laboratoire Arènes (UMR CNRS 6051). Elle a récemment publié Accidents du travail. Des morts et des blessés invisibles (éd. Bayard, 2021) pour lequel elle a été co-lauréate du Grand Prix de la Protection Sociale 2022. Elle est également coordinatrice scientifique du Parcours doctoral national en santé travail depuis 2016.

Simon Cottin-Marx, sociologue, est enseignant contractuel à CY Cergy Paris Université. Il est chercheur associé au LATTS, laboratoire Techniques, territoires et sociétés (CNRS - UMR 8134) de l’université Paris-Est. Ses recherches s'orientent principalement vers trois thématiques : sociologie du monde associatif, sociologie de relations professionnelles et du patronat associatif ainsi que sociologie de l'engagement. Simon Cottin-Marx est aussi co-rédacteur en chef de la revue Mouvements.
Il est notamment auteur de C'est pour la bonne cause ! Les désillusions du travail associatif (éd. de l’Atelier, 2021). Ou quand les associations oublient de mettre en pratique les valeurs qu’elles défendent avec leurs propres employés… Comment faire pour que ces organisations qui veulent changer le monde soient d’abord attentives à leurs propres employés ? pour que l’engagement des salariés (et des bénévoles) ne se transforme pas en espoirs déçus ? Simon Cottin-Marx montre l’importance de comprendre la spécificité de ces « entreprises associatives » et de penser la signification du travail dans cet univers particulier.


Organisateurs :


L’École des hautes études en santé publique (EHESP) est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel. Grand établissement, l’EHESP est membre du réseau des écoles de service public, de France Universités et de la conférence des grandes écoles. Elle est établissement-composante de l’Université de Rennes (Établissement public expérimental). Véritable plateforme pour l’enseignement et la recherche en santé publique, l’EHESP est structurée selon des départements (sciences humaines et sociales / institut du management / méthodes quantitatives en santé publique / sciences en santé environnementale) intégrés dans un projet interdisciplinaire incluant notamment des centres de recherche labellisés. L’EHESP accueille 1 300 élèves, étudiants ou doctorants et 5 000 stagiaires en formation continue provenant d’une cinquantaine de nationalités différentes et fait appel à + de 1 000 conférenciers par an.

Unité d'appui et de recherche (UAR CNRS 3549), la Maison des sciences de l’Homme en Bretagne (MSHB) fédère les 38 laboratoires en arts, lettres, langues, sciences humaines et sociales du territoire breton. Portée par le CNRS, les quatre universités bretonnes (Rennes, Rennes 2, UBO et UBS) et l’EHESP, la MSHB relève de l’Infrastructure de Recherche (IR) du Réseau national des Maisons des sciences de l’Homme. Elle héberge une plateforme Humanités numériques, relais de l’IR* Huma-Num, ainsi que la plateforme universitaire de données-Bretagne (PUD-B), relais de l’IR* Progedo. Lieu d’incubation pour les recherches interdisciplinaires, la MSHB s’inscrit dans les dynamiques de la Science ouverte et du dialogue « sciences/société », notamment avec le soutien de la Région Bretagne.

Le Mouvement associatif de Bretagne (MAB) regroupe 17 coordinations et fédérations régionales associatives, ce qui représente plus de 45 000 associations affiliées. Porte-voix de la vie associative en Bretagne, le MAB travaille à promouvoir, défendre, structurer et observer le fait associatif : 700 000 bénévoles et 109 000 salariés pour le monde associatif breton. Par son organisation, il cherche à favoriser le développement de politiques de vie associative ambitieuses dans le but de tendre vers une société plus juste, plus durable et plus démocratique.